Dans la douceur du soir

Alain Defossé Couverture Dans la douceur du soir
Parc Édition
Titre
Auteur
Collection
Morsure, 135 x 195
Type
Roman
Taille
144 pages brochées
ISBN
978-2-91-201021-6
Publié
Couverture
Photo Michel Aguilera

Présentation

L’Amour entre dans la collection Morsure, préfigurant son bouleversant roman On ne tue pas les gens, Flammarion (janvier 2012)

Boléro, dans la douceur du soir… Une femme fredonne cette rengaine, chaque nuit, seule dans une grande maison. Elle a posé son verre de whisky près du pick-up où tourne le 78 tours. On l’appelle la Baronne. Dans la paix de la campagne et de l’alcool, elle rêve sa vie, rêve à la vie qui fut la sienne, et ce rêve n’est pas toujours bleu. Elle n’attend plus rien. Et puis surgit un jeune homme, comme un regain de flamme ou une dernière illusion. Un jeune homme très beau, qui exige sans rien demander. La Baronne, arrachée à elle-même, voudrait tout lui donner, alors qu’il ne lui reste rien. Elle n’a plus qu’une chose à lui offrir : sa raison. Dans ce jeu incertain entre deux êtres troubles et perdus, les masques tomberont jusqu’au drame.

Un roman rare, intimiste et violent, qui nous plonge au cœur de la solitude et de la perte, et s’achève dans la douleur d’un matin…


Alain Defossé est né en 1957. Il est traducteur de littérature anglaise et américaine, notamment de Bret Easton Ellis (American Psycho), John King, Irvine Welsh.

Dans un genre très différent, il nous a donné des romans qui parlent à l’oreille de ceux qui les méritent (Gabrielle Rolin, L’Express) : Les Fourmis d’Anvers (Salvy, 1991 - re-éditées aux éd. Du Rocher, collection "Motifs" 2007), Retour à la ville (Salvy, 1995), Dimanche au Mont Valérien (Joca Seria, 2000) et, plus récemment, Chien de cendres (Panama, 2006), et L’Homme en habit, (Du Rocher, 2007).

Revue de presse

Dominique Noguez, La Quinzaine littéraire
C’est un enchantement du début à la fin (…) Oui, mélancolie, comme lorsqu’on arrive, incrédule, à la fin du Rouge et le Noirou de tel autre de ces grands récits de vies intenses et brisées. Le livre d’Alain Defossé a cette douceur amère que donnent les fins tristes, qui vous reste longtemps après la lecture et vous donne bientôt l’envie de tout relire !
Claire Devarrieux, Libération
Un très jeune homme rencontre une dame mystérieuse. Ils unissent leurs solitudes…Un regard minéral, des cheveux comme un soleil et des mains de violoniste, ainsi le jeune homme est-il vu par celle qu’il mène à sa perte. (…) Dans la douceur du soir, quatrième livre d’un romancier également traducteur, est le portrait d’une femme qui flambe. Le jeune homme "extraordinairement beau" n’a d’autre existence que celle qu’elle lui donne. Il a 19 ans, elle en a 49 quand ils se rencontrent(…) Déréliction, renoncement, errance et dégradation sont les mots choisis pour désigner son état, mais ce personnage tire sa beauté de n’exercer aucun chantage. (…) Elle est libre et altière. C’est une figure durassienne qui aurait décidé de ne pas ameuter le voisinage et de garder son malheur pour soi.
Presse Océan
L’écriture d’Alain Defossé est fort heureusement toujours aussi étonnante. Elle est en quelque sorte l’expression directe de sa voix intérieure, cascadant sans cesse, les mots s’appelant, ricochant, bondissant comme sa pensée. Toute en souffle mystérieux, elle ici au service d’un récit bien noir et fort comme l’alcool… Un très doux et nocturne récit suicidaire au volant d’une Rover ancestrale.
Philippe Castells, Le Matricule des Anges
Flamme mortelle : Alain Defossé orchestre le dernier élan d’une quinquagénaire pour un éphèbe de 19 ans, dans la douleur d’un matin. (…) D’un bout à l’autre du texte, le ton reste retenu, intimiste, alors pourtant que toute cette misère d’âme s’affiche au grand jour. L’ambiance ainsi créée est comme alourdie, empesée par toutes ces réminiscences, par les descriptions de lieux et d’objets, des rencontres. (…) On est guidé, quasiment en apnée, jusqu’au dénouement, une fin qui plus que nous surprendre nous laisse avec un sentiment de malaise intense, comme si, sans le vouloir, nous avions pactisé avec la folie.
Frédéric Beigbeder, Voici
Cinq raisons de parler d’un chef-d’œuvre (…) Dans la douceur du soirest un des plus beaux textes publiés en langue française cette année (…) Je sais que c’est un bel écrivain, et cela seul importe.(…) Combien de gens écrivent encore comme ça ? Cinq, six, sept ? Guère plus. Il écrit des choses pures et mélancoliques.(…) Vous n’avez pas lu souvent ce mélange de Simenon et Beckett, de Japrisot et Duras, ce portrait affectueux d’une mémé criminelle abandonnée dans toute sa majesté.

Documents

Lecture sur France Culture = l’émission en première entrée. : https://www.facebook.com/profile.php?id=1299973764
La disparition deTony Duvert : l’enquête d’Alain Defossé dans Libération :
https://www.liberation.fr/culture/2008/09/30/quand-mourut-tony_110408/