La corrida du diable
l’ombre du serpent « l’ombre du serpent » Le diable, aussi, est mort… « Tout a déjà été dit ou écrit, mais comme personne n’écoute, il faut sans cesse recommencer. » André Gide Éternité. Émanation. Chronos… Mystère à l’œuvre. Phylogenèse… Totipotence. Mutation. Ontogenèse…Entre l’utile et l’inutile, au cœur du vivant, quelque chose, anonyme et indifférent, s’empare de l’homme. Breaching ! Sa propre transformation apporte la surprise, engendre d’autres possibilités, un autre commencement : La chance…Bataille. Les antiques fables sont disqualifiées ! La vérité ? reste-t-il encore une vérité quand on lui enlève ses voiles ? Hypnos, le poids dogmatique de l’humain est brisé ! Futilis est (re-)découverte… Le vivant : variété très rare de la mort…Fragment du vivant indissociable du mouvement évolutif, fluctuant, je ne sais pas où ma vie commence ni où elle finit, et je ne réponds pas toujours quand on m’appelle, tant cela m’étonne, parfois, d’avoir un nom : beauté… incarnée. Acquiescement à soi induit par l’évolution, individuation, nécessaire, voulue, à la portée désormais de tout-un-chacun qui porte en lui un brin d’intelligence. Écrire ? faire danser le « bâton qui pleure » de ne pouvoir vous dire. Écrire entre les mondes… au Crépuscule. Gravide… Gestation : j’attrape à la manière d’un sculpteur, avec Futilis, Prothésis, Mytoplumus et les autres non-dieux, le mythe du vivant ; nous créatures modifiées, évolutives, fluctuantes, incarnons ce mythe, sommes (somme ?) ce mythe, fragment du mythe, fragment du vivant, Myto : (Mystère de) l’ordi-nature et ses trous (Totipotents) espace-espèces-temps qui s’amusent entre deux espaces lisses… vibration… la « grande musique » se joue (en symbiose) à je-nous. La « chose » est là, demande à émerger, crie, pleure, rit, sourit… les murs de la Maison sont des parois de glaise où les mots accouchent, s’attrapent, s’accrochent, se révèlent… Futilis intervient, Procuste est rappelé pour enlever un peu là, Prosthésis ajoute un peu ici, Mytoplumus révèlera la « chose »; gène, antigène, apoptose évitent la multiplication non contrôlée, limitent le risque de dégénérescence… Fiction nouvelle, tapisserie nouvelle, à l’œuvre dans la Maison : les mots se taillent, se gravent sur les murs, sur feuilles de papier. Toute la tapisserie des mots n’est pas bonne à prendre, seul le plus subtil restera, le plus beau, belessa del diablo. Je sculpte à coup de « mots », dans ces murs, dans la glaise, révèle, simule, électrostimule, stimule, active, m’en remets à Mytoplumus : La « chose », du révélé fait sur mesure ou démesure… À la fin, à je-nous, on jettera la tapisserie de feuilles, les murs seront déserts à nouveau, lisses, silencieux, beaux : miroir de l’infini… Écrire… à l’Aube, entre les mondes. Faire danser le « bâton qui pleure » de ne pouvoir vous dire. escribir : lagrimas y sangre « Silence cosmique: le destin, grand ludique, veut jouer, veut se jouer de ses jouets, replacer ses dés sur la table du jeu destinal… La chance : beauté, bonté phylogénique, ontogénique. Hua… pour un devenir autre. Chance destinale: un descendant hybride portugais riposte contre l’humanité surendettée, coupable d’abus de biens vivants ». el tiempo : l’arena humana « Invité » à Paris, la demeure de BOE-Papa Joao Paulo, l’ancêtre, NHANDE YPY, pour une promenade, une danse Futilis de mots, pour chevaucher les mots, et aller au-delà du langage… Poiésis nu. silencio el híbrido: breacher Voulez-vous suivre le guerrier-hybride dans Paris ? Lui, qui « sans rien n’y laisse paraître, incarne mieux que ses ancêtres n’y sont jamais parvenus dans leurs révoltes, une forme de transgression, une violation douce mais incoercible de ce qui fondait l’histoire et la soi-disant humanité ». Êtes-vous assez méchant pour cela ? Pour la longue méfiance, le non cruel, le dégoût, l’entaille, le doute partout dans l’humain… L’humain ? un passage, une livraison parmi d’autre, ni la première, ni la dernière…l’humain et ses mondes: PME déficitaire en dépôt de bilan. En voie de déclin, à travers sa bouche, tout le carnaval évolutif s’énonce… l’humain qui se consume, non d’amour, mais d’en faire si vilain usage. L’emmènerez vous chez Procuste ? Alors ?! Audacieux et téméraire ?! « Tout ce que tu peux faire, ou rêver que tu peux faire, commence le. L’audace a du génie, du pouvoir et de la magie en soi ! » paroles de Boe. Suivre le guerrier-hybride-breacher, c’est vous saturer dans tous les sens, vous emmener partout et nulle part, vous perdre, et au bout, peut-être, si les gouffres, les trous, ne vous ont pas avalés, vous retrouver et aller au-delà des limites, au-delà des horizons…victorieux… fiers. « Créatures modifiées, en modification, incarnez et réalisez la surprise ! » Paris, Cité lumière. Miroir de l’humanité. Lumière ? Paris pourri… odeurs humaines. BOE, papa John Paul, ne l’a pas convoqué, c’est plutôt lui qui le convoque, comme il a convoqué dieu, le diable, les immortels d’entre les morts et les vivants et l’infini et l’éternité, et vous, et moi, à Paris… G.G.M. Oum Hua, guerrière des premières heures était là aussi, elle est toujours là, partout… la corrida a commencé : nous dînons avec le diable ce soir… Je-nous avions appris certaines magies avec les Nhande Ypy et G.M. alors ce jour-là je-nous nous sommes décidés pour le Tout-Paris : dîner avec l’hybride, l’humain, le diable et ses ombre en enfer. Le dîner ce serait lui, ce serait nous… evidencia Alors Papa Boe-Hypnos, offrit un peu de sa magie, lui qui connaît les portes des rêves à je-nous. Devant mes-nos yeux émerveillés, une grâce étrangère émane d’entre ses doigts, une convergence de cordes, filaments d’éternité: il joue une délicate futilis-musique; Boe ouvre ces portes, des trous dans l’espace-espèce-temps. Le temps : l’aréne où la corrida du diable se joue à je-nous avec notre hybride, notre danseur atomique. Nous nous laissons mener par le bout du nez. Pour avancer il nous somme de faire des bonds à rebours : « par les failles, en arrière par paliers ! » Alors voilà c’est donc avec un saut périlleux que nous empruntons cette porte-fenêtre-temps, empreinte des Boe-guerriers, maîtres du temps. Et là l’évidence s’empare de nos corps : dans ces sables, notre Paris regarde en arrière, fait face au désastre de l’humain avec une vaillante clairvoyance, sans y déchoir, tout en reculant vers un avenir qui nous attire irrésistiblement… Paris, miroir de l’humanité, couleurs gris et gris, Paris cimetière qui enfante pour l’hécatombe : le guerrier-hybride et Boe et vous et moi marchons, dansons parmi les mort-vivants, les pas-renés, les prématurés, la horde et ses petits cercueils dans la tête qui se reflètent sur le béton. Scléroses, métastases, ou édifications de pierres et autres jardins manufacturés où tout est faux et tout est vrai… Le diable est là, dans ce décor. Il a été nourri dans ces terres de l’Humain. Maître de son monde, de lui même, de sa réalité ! Avec tous ses effet de manches ! Quel Boucan !!! Quel Bruit « sacré » ! Bataille : la chance Dans la masse, ignorance grossière en pâture ( ?), l’humain et ce diable purent poursuivre et perpétrer leur errance paresseuse dans le temps, jusqu’à nous, ici et maintenant… La foule a les cornes du diable dans le dos, jamais elle ne descend dans l’arène pour l’affrontement… Le plus grand tour de ce diable humain fut de faire croire qu’il existât, au-delà et en deçà du verbe poétique et simplificateur… Verbe qui peut aussi, dans le corps d’un guerrier, s’incarner rédempteur : être outils, artefacts et autres structures, constructions, embarcations pour le « navigateur » incarnant son génie, pour un « voyage » qui est l’expérience des expériences. Être… LE « voyage ». Boe et l’hybride m’ont, nous ont appris qu’on avance parfois aussi en reculant, alors me voilà, je suis ici &endash; avec vous &endash;à ce festin, cette corrida. Et il nous faut digérer : en effet ici, et je dois insister pour certains, il s’agit plus d’ une qua li té, capacité biologique que de quelque autre chose, et pour reprendre des mots d’un langage établi - jeux de miroir : le secret se trouve toujours dans le propre corps - ce temple - comme dans toute autre émanation ou manifestation du vivant, de l’énergie. Le penser est chimique, organique, électrique, biologique, énergétique… Je-nous devons digérer ce plat "diabolique", jeux d’ombres de cette chimie de notre penser. Digérer et évidemment comme il en va de la fonction organique, il en sortira… de la merde. (Et aussi et surtout de la vie, équilibre des forces tendues vers de plus hautes puissances énergétiques, de vitalité; ce qui est bien sur LA fonction du digérer… mais c’est là une autre partie de l’Histoire)… Le diable, le résidu n’est pas l’être qui l’a digéré, il n’est que la trace de la digestion, fonction de vie. Laisser le résidu là et suivre son chemin, plus léger : art miroir inspiré par ce non-dieu Futilis… se débarrasser de, désapprendre ce qui n’est pas, et suivre, plus léger la danse, faire un chemin à rebours, chemin de retour donc, survivre à la « trace du diable », se jouer de, jouer avec, suivre la trace jusque dans les entrailles, aux interstices… et passer de l’autre côté… Dédale et ses P. sont exécutés par notre danseur procustéen, exorciste matador pour l’heure. La trace du diable peut fermenter, la « merde » poursuivre, elle aussi, son errance dans ce chaos totipotent. Tout est mouvement, énergie à l’œuvre, la mierda est engrais pour les plus habiles des observateurs et acteurs qui osent agir, faire, descendre dans ces sables. D’elle peut naître une vision plus claire des ombres; mais le Boe, lui n’oubliera pas que cette vision, elle-même, est aussi un point dans l’infini… Combien suivront jusqu’ici, sans s’être empêtrés, et sauront aller au-delà de telles abstractions, de telles métaphores, parfois ici volontairement scatologiques. Combien auront osé plonger dans ces trous, passer les portes breacherisées… Il faut avoir un réel estomac pour digerer de tels ballets, car la mort suit toujours à la trace… Certaines lectures ne sont pas faites pour distraire l’humain, ce dormeur ; elles ne sont même pas destinées à tous les humains-hommes-hominiens… Munissez vous d’un estomac en plomb ! Certaines lectures sont faites pour attraper l’être et aussi ce que l’on appelle esprit. Petite parenthèse : combien sont ceux qui savent ce que décrit, définit ce mot esprit ? Tout le monde en parle comme si cela était une réalité connue d’eux, mais ce "tout le monde en parle" ne parle là que de son ignorance. Quand ce "tout le monde" arrive à la limite, simple horizon de sa connaissance en devenir, alors il place des mots ; ce « tout le monde » aurait tout simplement pu dire, et ce de façon plus saine, pour lui et ses enfants, ici j’arrive à la limite de mon connaître, de cet instant fatidique, alors voilà, ici « je ne sais pas » ou « pas encore ». Odeurs humaines que ce « Tout le monde » ! Alors voilà, il existe des lectures, des mots, pièges à esprits, pièges à rêves, chasseurs de rêves… l’homme, l’humain est endormi et il faut être totalement là pour être saisi et se saisir de certains mots… il faut habiter les mots… « insuffler » la vie par eux… chevaucher les mots et attraper le, les rêves hominiens et alors une autre alchimie peut-être se produira : advenir ce que l’on est…ecce homo los P. y sus verdades « diabolos » L’humain assiste assisté ; il est encore un enfant… qui a peur de ses ombres. Le breacher-guerrier-miroir-de-l’infini lui a surmonté sa jeunesse : après s’être replié sur lui-même et là, au-dedans de lui, il a renversé toutes les sciences admises jusqu’ici et les a reconstruites… devenu enfant sans honte, hors de la horde. La victoire est pour l’enfant, orphelin, retourné au blanc des origines. Pour le breacher, un commencement autre… Il n’est la suite de personne. Ce n’était pas le diable qui l’avait convoqué, c’était lui, le guerrier-breacher, pour en jouer, pour se jouer de lui, et de ce monde et de ses demi-vérités. Il-je-nous avons beaucoup ri devant tant de « manches » par-ci, « manches » par-là… J’ai même applaudi… Il est si vrai, si grand… Acteur !!! Le meilleur rôle sans le savoir, et c’est lui qui le joue, encore et encore, éternel retour, illusion, jeu de miroir. Le diable porte le sceau (ou le sot) inconscient, ignorant de l’homme-humain… Bouffon… Il croyait vraiment être fait de chair… il était à la merci du guerrier-danseur. danza Futilis A ce banquet, notre banquet, le diable voit rouge, il lâche tout son pouvoir, toute sa connaissance : « Venez, connaissez-moi, mangez-moi, mais je ne cesserais pas d’exister pour autant. » Et je-nous de répliquer : « Oui ! Ombre diable ! Peu importe ce que l’on connaît, ce qui compte c’est ce que l’on fait de ce que l’on connaît et de ce que l’on ne peut connaître: incarnons-nous pour la surprise ! » À cette table, dans ces sables, les voies, les voix se chevauchent ; dansant, les mots habités empruntent les bouches -&endash; manifestation, visibilité-son &endash; et offrent des trous mélangés, embrouillés où il faut plonger pour pénétrer le réel, l’inconnu, l’inconnaissable: « Croyance et réalité? Fausses jumelles d’un monde d’en-haut &endash; le cerveau &endash; où les interstices sont trop subtils pour des esprits finis, figés, humains. Il faut raffiner l’énergie, et passer les interstices, mais c’est là la subtilité de ceux qui s’incarnent dans ce qu’ils connaissent, ce qu’ils savent et dans ce qui reste inconnaissable : les Breachers sont de ceux-là… Il n’est pas besoin d’être réel pour exister, non, vieux diable ! il suffit de croire. » La croyance, voilà la confusion, l’ambiguïté, le mystère, le détail par lequel certaines choses peuvent être sans être. Voilà comment le diable s’est joint au vieux dieu et réalise la destinée à laquelle il était lui aussi condamné par ses croyants, ou découvrants ( ?) endormis: né d’entre les (s)ombres pâturages, là où vivra l’humain, vivra le diable, les dieux, et ça sentira la merde…et là où mourra l’humain dans l’hominien, le diable mourra… Mais de même que pour dieu, avant que cela n’ait un impact sur la structure même de ce qu’est devenu l’être homo sapiens sapiens, trait d’union, masse inaccomplie, l’enfer et son "dieu" riront encore beaucoup des humains, de ses ignorances, et se joueront encore et encore des ombres de leurs ombres. los antepasados: aùn dormidos Alors que tout soit damné… Les découvreurs de je ne sais quoi, comme beaucoup avant eux, n’ont qu’à parler, dire à qui voudra entendre que le diable est mort… peut être deviendront-ils eux aussi "roi" : « Ode aux nouveaux prophètes, et aux nouvelles sciences et autres savoirs sans nom ! » Il y a si peu d’oreilles, de corps pour vos vérités… voyez seulement ces autres oreilles, ces autres corps qui connaissent déjà votre bonne nouvelle. Qu’en ont elles fait, qu’en ont fait ces corps humains ? Ces corps et ces oreilles, qui voulaient entendre et faire… comme, comme par exemple les intellectuels ou les P.. Ils sont faiseurs de révolutions de pacotilles ! Guerriers encore inachevés. Ils ne savaient, ne savent rien de l’art pragmatique des révolutionnaires véritables, des guerriers véritables, des hominiens véritables, des incarnants : les guerriers nouveaux, hybrides, eux, oui, sont les oreilles, les corps… Ils sont déjà les connaissant-incarnant. Moi, je me souviens de moi-même et je meurs chaque fois que des êtres comme eux, breachers, ou guerriers, ou autres Shukabai, me rappellent à eux, à ma réalité, à l’infini. Les guerriers atomiques sont de véritables miroirs de l’infini d’ici et maintenant. Au milieu des sables, c’est avec la lune et les étoiles, leurs sœurs quantiques, mécaniques, ondulatoires, dans un accord de cordes, qu’ils dansent et qu’ils sont des hominiens véritables; ils ont pris la forme de leur rêve…ils ont accouché de leurs rêves. Chez eux, une paix étrange est devenue la force qui gouverne leur vie, et les actions des humains n’affectent plus ces guerriers… Alors imaginez, moi, ombre-diable, comment pourrais-je affecter de tels êtres réels ? Dans l’arène temporelle, je ne suis pour eux qu’un pantin qui s’écrase lourd, balourd devant les ombres-chiffons, rouges-flammes… Et Tes intellectuels, eux aussi ne comptent pas. Ils restent à la porte, guerriers ratés : s’ils veulent certes parfois véritablement entendre, ils ne peuvent, ne savent écouter. Au mieux, ils n’entendent que le temps de penser, leurs propres pensées (et puis, sont-elles vraiment leurs, ou, étant indulgent, toutes leurs ? Ces pensées sont vieilles, aucun véritable nouveau langage d’action derrière leurs horizons)… Le temps de penser… ? Et qu’est ce que ce temps de penser change pour ces non-Boe, ces non-pragmatiques, pour ces êtres malades d’un mal qu’ils ne savent pas? Rien, rien du tout pour eux. Voyez-vous, ici, dans le cas du diable, le cas qui me concerne, comme dans tous les cas désormais, il ne suffit pas de dire, de penser que le diable n’existe pas, il ne suffit pas de dire qu’on ne croit pas au diable, il faut le désapprendre, car à sa façon il s’est immiscé presque partout dans le, dans les « mondes » des humains. À sa façon, car la fabrication de ces « mondes » par tous les P. et leurs vérités se faisaient avec la construction d’un diable ou des diables et autres dieux ou autres sciences : vérités simplificatrices, naïves, primitives : "Monde vrai", réplique du "monde apparent". Non il ne suffit pas de le dire…Ces oreilles-là ne sont que de grandes masturbatrices de la pensée… Masturbatrices et stériles… l’homme, l’humain de la masturbation stérile, dans l’instant, dans la pensée, ne change pas depuis des siècles et des siècles de domestication, d’esclavage, enchaîné qu’il est à ses propres « créations », aux ombres de son penser… ces masturbateurs de l’instant et de la surface ne transvaluent, ne vivifient rien pour eux et encore moins pour les autres… ni pour le nombre, les masses, l’assistante assistée. Émigrée du réel, leur réalité est de donner corps à un monde fantôme, ombres des ombres… espejo Mais une telle erreur, et donc ma nécessité vitale d’être, est pour eux salutaire, car pour voyager dans cet infini-là, dehors, il faut des outils, une ou des structures de traitement d’informations "intérieures" et "extérieures"&endash; dichotomie prisonnière ici aussi du langage-vision premier, simplificateur, née dans un climat primitif et des préjugés des plus naïf d’un être, d’une espèce en devenir qui ne savait pas, ne sait pas encore traiter avec les puissances de sa nature. Des puissances si subtiles, si raffinées qu’elles ont le pouvoir de mener l’être qui sait les chevaucher jusqu’aux portes de l’infini, et au-delà de Planck… Or les masses ignorent ce Planck-océan et n’ont pas d’autre choix que cette erreur pour toute vie… Leurs vérités ne se soucient peu ou pas de la réalité… leurs vérités, prisonnières de ce langage réducteur -&endash; et de sa grammaire &endash; leurs pensées vieilles et figées, mortes, ont effacé, banni la réalité… Sans cette structure de l’erreur qui nie la réalité et donne corps aux ombres des ombres, pour ces êtres en devenir, enchaînés à cette inversion de toutes les valeurs, de tous les mondes, il n’y aurait rien ! »( ? guillemet ? ) Le breacher danse et esquive, le diable se retrouve encore à je-nous, à genoux: « Pauvre diable ! À tout instant la Rencontre, la possibilité de rencontrer cet infini, là, dehors existe… même si toute vraie rencontre, toute vraie découverte est sœur de la solitude la plus abrupte, et est personnelle… hors de la horde. » Le guerrier s’est engagé seul dans l’arène dans ce repas abstrait, dans cette danse, ce voyage, un voyage de retour et sans retour. Un retour victorieux, après être descendu en enfer. De l’enfer, il-je-nous ramène des trophées. Le scalpe, le verbe du diable, est une de ces trophées. La compréhension. Le penser n’est qu’un regard… certes un regard puissant. Les possibilités de l’hominien sont si vastes et si mystérieuses, que plutôt que d’y (de les ?) penser, certains choisissent de les explorer, de les habiter. diabolos : sombra de sombra En enfer, après avoir voyagé dans les hauteurs les plus glacées sur les ailes de l’Aigle, sous sa plume la vision redevient d’airain, danse hominiène nue. La nuit, le jour ne sont plus que ce qu’ils sont, des mots qui séparent l’inséparable, des artéfact-inventions parmi d’autres qui se peuvent déformer sous l’œil de ceux qui ne savent pas ou plus, des descriptions et leurs lots d’ombres oubliés, abîmés dans l’humain, cet hominien prématuré, inachevé… Et le diable à nouveau n’est plus que seulement le diable: il est nu, il est aussi le verbe, et seulement le verbe, comme d’autres, outil magique et terrible en puissance. Et l’enfer, l’enfer est aussi le voyage. La vie peut reprendre son vol interrompu artificiellement chez et par cet homme-humain. L’hominien qui est descendu dans les sables et a digéré ce diable s’est retrouvé ; enfin il peut plonger dans cette vie. Elle l’a toujours attendu. La vie est devenue ou redevenue le voyage; il n’y a plus de destinée… un tel homme a repris la route des étoiles, avec ses outils, ses artefacts magiques, sa fiction à l’œuvre, avec sa totalité, lié à nouveaux aux cosmos, mais cette fois il n’est plus esclave de cette ignorance qui parlait aux ancêtres et qui les confondait avec les étoiles, leur inventant un langage, un destin dans le ciel et quarante je-ne-sais quelles croyances et autres empires du soleil ; 40 ou mille et un soleils, ou l’éternel retour, illusion rythmée par la beauté originelle d’une voie lactée et autres lumières… éternel mouvement. Un tel être est redevenu sa propre lumière, il s’est souvenu de lui-même. Et bien qu’ayant à faire face à la lumière de milliards d’étoiles, il reste intact, fier, sans trembler, sans vaciller, car il ne prétend plus être que ce qu’il est : un simple hominien, fragment, mouvant guerrier fondu dans cette danse avec la lune, le soleil et les étoiles, avec l’infini, l’éternité, là-dehors… ballet magique, énergétique et génésique de cordes mystérieuses, vibrantes, aimantes : l’homme-hominien-hua n’a jamais réellement quitté cette danse d’accordé de cordes, il s’est juste perdu un instant dans son costume humain, dans ces gradins où il a oublie le rythme… La danse est éternelle, au-delà de toute ignorance, de toute erreur, de toute confusion des genres, de toute simplification, de toute morale, de tout bien et mal, de tout langage, de tout humain, de toute humanité, de tout hominidé, de toute espèce… elle est. « Descendez dans l’arène ! » Le diable danse et tremble devant le guerrier, le temps de penser, de disséquer le réel et le vrai de ses ombres… L’enfer et tous ses effets de cornes, de manches : un bruit de réel fragmenté, une croisade de pensées à effet de poupées russes ; quelque chose de chaotique qui s’étire dans tous les sens et qui, s’épuisant, semble sans sens, qui se perd et voyage en deçà et au-delà du langage et de la pensée humaine. La structure même du penser qui se regarde lui-même… château de cartes… laissant ici et là portes et fenêtres ouvertes, quelques interstices sur le réel, inconnu, inconnaissable… Le diable aussi, à l’heure de sa mort s’attachera ainsi aux choses… lui aussi, doit avoir ses motifs. à je-nous : sin sombra Tout était là. Ce diable et ses ombres, tout les P., les pas, les dieux, le dieu, Nhande, Boe, le guerrier, vous, moi, l’inconnu, l’inconnaissable, tout tous, nus, contemplés par l’éternité. Tout a toujours été là. Tout est toujours là. G.G.M.. Ni passé, ni futur, ni présent, il n’y a que ici et maintenant. Une scène d’éternité où se jouent des actes uniques, magiques, mystérieux, infinis. Et c’est là, c’est là que le diable s’est chié dessus, littéralement mort de peur, dans sa merde, ombre humaine. Dieu est mort, le diable aussi…() Comme ils sont nés, ils ont vécu… et ils sont morts : ombres fonctionnaires de notre fonctionnement, ombres des ombres étranges, étrangères au monde réel, ombres de nos chimies, ombres de nos pensées… de notre étrange génie… Et le diable alors ne fut plus le diable, il était LE diable, notre diable à je-nous : « diable sin sombra, tu es Beau ! » Combien de fois le vieux diable devra-t-il encore mourir ? Alors j’ai fait un rêve, j’ai eu un rêve, j’ai un rêve… j’ai attrapé ce rêve… un rêve où chaque être n’aurait plus peur de marcher la nuit, où chaque être aimerait aussi, comme il aime la lumière, douce et dure, la profondeur, la douceur et la terreur de l’obscurité… un rêve où chaque être aimerait aussi la pluie… chaque goutte ou chaque rayon alors je caresserais ces visages, ces corps, fiers… retrouvés. J’ai fait un rêve… il attend d’être attrapé, d’être insufflé, inspiré, il est là, là-dehors. ággelos soñando Les guerriers-breacher ont joué avec le diable, ils jouent, joueront avec la chair : ils sont tantôt chair incarnée, tantôt verbe fait chair pour un avenir qui assemble, rares nous ensemble, ils sont une armée d’âmes belles, aventureuses, singulières o combien ! Enfants du mystère de la totipotence du semen et soma réunis, ils rient au désastre. Leurs cellules sont aux aguets pour rire et aimer, fins prêts pour les fictions Nouvelles à l’œuvre. Ils sont figures de Pure Fiction réinventée dans une immunité restaurée pour… pour une vie plus élégante dans un espace d’exception qui pénètre la terre et fait renaître des petites sphères au milieu des cendres des anciennes sphères défuntes. Les breachers-hybrides permettront, permettent d’en finir avec l’ancien-sapiens-sapiens, fait humain, en créant le fondement d’une nouvelle épopée sin sombra de sombra. Nouvelles fictions et nouvelles généalogies aussi à l’œuvre de non-dieux : Mystery and Totipotencia , Pluri-Multipotencia et voilà Mytoplumus ou Mytotem verbalisés. Avec celui là Prosthesis, Futilis, ou Altererotica, sont d’autres non-dieux découverts redécouverts ailleurs. Et le hasard, aussi, est de la partie. La qualité de sourire du breacher est reflet de ce hasard innocent et de son sens de l’humour. Alors pour vous, guerriers-breachers, toujours en devenir, miroir de l’infini, une nouvelle épopée, oui, pour que la vie soit bonne à regarder. Et pour cela il faut que la vie soit bien jouée et, bien-sûr, avec de bons acteurs. Vous ! Vous qui vous êtes élus vous-mêmes, vous-nous breachers et nos « frères », cœurs de chair, figures immanentes engendrées qui ont retrouvé tout le sérieux du jeu, enfant. Les Breacher-guerriers ou les Enfants sans honte, ont surmonté, plumé leur jeunesse, par Grâce, Hasard et Mytoplumus et autres non-dieux . Ils viennent, ils viennent fertiles, féconds, gravides, rieurs… Totipotence. Ontogenèse. Gène égoïste. Phylogenèse ? J’ai attrapé cet autre rêve: élus eux-mêmes, un jour, oui, peut-être, ils deviendront un peuple, une lignée inédite. Amen-Acta-Fabula L’homme sans ombre, ou plutôt l’hominien sans ombre ou plus subtile encore, un je ne sais quoi en mouvement sans ombre. Le monde des humains monte et descend, et les humains montent et descendent avec leur monde ; mais ce qui n’a plus d’ombre, et qui a appris ou réappris à chevaucher son « génie » sauvage, cosmologie de cordes, n’a plus rien à voir avec ses semblables, il n’est plus tout à fait un humain, un homme, ou mieux, il n’est plus qu’un homme, un hominien. Il a quitté à tout jamais les « mondes » des humains. Sans retour possible. En tant que réalité, la mort des mondes fantômes (où tout est « théâtral » sans qu’on le sache) peut entraîner avec elle l’homme qui ne saura dépasser le mur, le miroir des mots, du verbe, de sa chimie… Jeux de miroir qui dynamitent dans tous les sens (tous azimuth ?). Après avoir été perdu dans l’océan infini, au milieu des icebergs, des îles ou autres vieux îlots du langage, du penser, ce je ne sais quoi sin sombras sans nom a pragmatiquement dépassé le mur du langage. Et le langage actuel n’est pas la limite du penser… juste son horizon. Penser existe aussi au-delà de ce langage, et de sa grammaire, et l’homme dans cet inconnu peut, doit, se doit, aussi, de construire, inventer, réinventer d’autres langages. Mais le penser n’est pas non plus la limite de la nature de l’homme-hominien. Magnifique, merveilleux, magique, terrible, mystérieux, silencieux et solitaire, ce je ne sais quoi peut dépasser le mur de l’homme… ce je ne sais quoi ne peut plus se mentir à lui-même, il compose désormais avec l’infini qui l’entoure et qui entoure sa propre création, il est devenu auteur de lui-même, il est devenu le créateur, non-humain, non-homme. Hominien, mouvement breacher. Et Au-delà du langage, du penser, au-delà de l’humain, de l’homme, de l’hominien, il y a encore l’infini… Mouvement d’éternité… sans retour. a corrida du diable Para vos irmanos : Jaherson Il sait user de tout ses « trucs ». Cet enfer, ce théâtre de l’homme, peut te fiche une « sacrée » frousse - ou la nausée - et cela sont les rares choses qui soient telles quelles. Ombre-diable bandant, terrifiant. Mais nous, ne sait-il pas ce que nous sommes ?! Personne ne le lui a dit ?! Les colombes auraient pu, dû faire en lui lumière. Voyez seulement : pas dupes, pas de ce monde, elles marquent de leur empreinte ces patho-vérités humaines avec leur caca ! Dans cette arène, tous ces édifices, tous ces jardins, pour elles, ne sont bonnes que pour leurs crottes. Signature Nature ! dans les coins de tous les « tableaux » humains : odeur de merde. Nature, Elle, a ! garde ! le sens de l’humour. Cher diable, nous, nous sommes les danseurs… el bailarín Le guerrier nous mène partout, dans tous les sépulcres, en se riant des veilleurs de nuits, des gardiens de tombeaux et de tout les P., de tous ceux qui font sonner des clefs sinistres, il-nous les effraye, les renverse de milliers d’éclats de rire enfantins. Pour s’aventurer et voyager dans cette terrorisante solitude des sables, de l’inconnu et de l’inconnaissable, il faut Aimer ; aimer la vie, l’intrigue, aimer le mystère. Il faut aussi une curiosité insatiable et des nerfs d’acier. Et un estomac… l’esprit est un estomac : Moi, surmoi et ça ou néo-ça et autres sciences admises sont envoyés aux oubliettes… par les toilettes ! Cette simplification, cette puanteur où nous entraîne le diable aujourd’hui : ce voyage, ce festin terrible, magnifique et poétique qui pour le non-voyant, le non-poète, le non-Breacher-Boe, qui pour la foule -endormie dans les gradins- se "putanizera" d’explications en descriptions, reflets d’un monde qu’elle, cette foule, ne peut saisir, reflet de sa propre ignorance…prisonnière des ombres… « Peuple élu » des ombres, ces pâturages où le diable prit vie humaine. Le diable et ses ombres : descriptions dictées a posteriori (par notre fabuleux et magique organe à raconter) dans un effort de simplification d’un monde infini et chaotique… le corps et son cerveau, outils, si puissants, mystérieux, qui peuvent perdre l’être qui ne reconnaît pas la chose et ses mystères inconnaissables en tant que tels. Le toréador danse avec sa biologie sin sombras : fonction d’observation. Simplement observer… Et il ne voit rien. Ou alors, et je m’exprime ainsi pour les êtres en devenir encore grossiers, encore enchaînés à l’outil du langage, il voit ce "résidu", ce diable, cette simplification, ce rien. Ombre du penser, d’un communicateur, d’un metteur en présence, encore à demi-endormi dans l’humain, ou - ô miracle, qui sait ? &endash; peut-être déjà d’un auteur de son propre devenir, créateur ou découvreur de mots, de pensées, de portes… il aurait été un voyageur-breacher de l’infini d’un autre temps, qui malgré la possible prostitution, souillure humaine de tout logos, osa « inventer » ces mots-fenêtres par amour de tout hominien abîmé dans l’humain… el verbo totipotente : encarnaçã;o À la Croisée du « Verbe », aux interstices du « penser » Faire parler ce qui aimerait demeurer muet… ombres mouvantes. Humaines… Dans la masse, ignorance grossière en pâture ( ?), l’humain et ce diable purent poursuivre et perpétrer leur errance paresseuse dans le temps, jusqu’à nous, ici et maintenant… La foule a les cornes du diable dans le dos, jamais elle ne descend dans l’arène pour l’affrontement… Le plus grand tour de ce diable humain fut de faire croire qu’il existât, au-delà et en deçà du verbe poétique et simplificateur… Verbe qui peut aussi, dans le corps d’un guerrier, s’incarner rédempteur : être outils, artefacts et autres structures, constructions, embarcations pour le « navigateur » incarnant son génie, pour un « voyage » qui est l’expérience des expériences. Être… LE « voyage ». Boe et l’hybride m’ont, nous ont appris qu’on avance parfois aussi en reculant, alors me voilà, je suis ici &endash; avec vous &endash;à ce festin, cette corrida. Et il nous faut digérer : en effet ici, et je dois insister pour certains, il s’agit plus d’ une qua li té, capacité biologique que de quelque autre chose, et pour reprendre des mots d’un langage établi - jeux de miroir : le secret se trouve toujours dans le propre corps - ce temple - comme dans toute autre émanation ou manifestation du vivant, de l’énergie. Le penser est chimique, organique, électrique, biologique, énergétique… Je-nous devons digérer ce plat "diabolique", jeux d’ombres de cette chimie de notre penser. Digérer et évidemment comme il en va de la fonction organique, il en sortira… de la merde. (Et aussi et surtout de la vie, équilibre des forces tendues vers de plus hautes puissances énergétiques, de vitalité; ce qui est bien sur LA fonction du digérer… mais c’est là une autre partie de l’Histoire)… Le diable, le résidu n’est pas l’être qui l’a digéré, il n’est que la trace de la digestion, fonction de vie. Laisser le résidu là et suivre son chemin, plus léger : art miroir inspiré par ce non-dieu Futilis… se débarrasser de, désapprendre ce qui n’est pas, et suivre, plus léger la danse, faire un chemin à rebours, chemin de retour donc, survivre à la « trace du diable », se jouer de, jouer avec, suivre la trace jusque dans les entrailles, aux interstices… et passer de l’autre côté… Dédale et ses P. sont exécutés par notre danseur procustéen, exorciste matador pour l’heure. La trace du diable peut fermenter, la « merde » poursuivre, elle aussi, son errance dans ce chaos totipotent. Tout est mouvement, énergie à l’œuvre, la mierda est engrais pour les plus habiles des observateurs et acteurs qui osent agir, faire, descendre dans ces sables. D’elle peut naître une vision plus claire des ombres; mais le Boe, lui n’oubliera pas que cette vision, elle-même, est aussi un point dans l’infini… Combien suivront jusqu’ici, sans s’être empêtrés, et sauront aller au-delà de telles abstractions, de telles métaphores, parfois ici volontairement scatologiques. Combien auront osé plonger dans ces trous, passer les portes breacherisées… Il faut avoir un réel estomac pour digerer de tels ballets, car la mort suit toujours à la trace… Certaines lectures ne sont pas faites pour distraire l’humain, ce dormeur ; elles ne sont même pas destinées à tous les humains-hommes-hominiens… Munissez vous d’un estomac en plomb ! Certaines lectures sont faites pour attraper l’être et aussi ce que l’on appelle esprit. Petite parenthèse : combien sont ceux qui savent ce que décrit, définit ce mot esprit ? Tout le monde en parle comme si cela était une réalité connue d’eux, mais ce "tout le monde en parle" ne parle là que de son ignorance. Quand ce "tout le monde" arrive à la limite, simple horizon de sa connaissance en devenir, alors il place des mots ; ce « tout le monde » aurait tout simplement pu dire, et ce de façon plus saine, pour lui et ses enfants, ici j’arrive à la limite de mon connaître, de cet instant fatidique, alors voilà, ici « je ne sais pas » ou « pas encore ». Odeurs humaines que ce « Tout le monde » ! Alors voilà, il existe des lectures, des mots, pièges à esprits, pièges à rêves, chasseurs de rêves… l’homme, l’humain est endormi et il faut être totalement là pour être saisi et se saisir de certains mots… il faut habiter les mots… « insuffler » la vie par eux… chevaucher les mots et attraper le, les rêves hominiens et alors une autre alchimie peut-être se produira : advenir ce que l’on est…ecce homo vibraciòn : musica cuántica Il faut digérer l’humaine espèce; une des Prophéties du Breaching rédempteur s’énonçait cannibale : « je nous mangerais et nous vomirais rénovés. Suivons le guerrier, préparons ainsi le grand festin qui couronne l’esprit nouveau. Il faut dévorer les bons morceaux de l’homme. Prélever sur le corps l’enfant qui agonise, voilà à quoi nous pousse l’ultime appétence. Le sauver en nos entrailles, en nos fouilles, lui faire en nous traverser l’arène, le fleuve de feu et de mort, puis le déposer beau et princier sur la rive »… hijo del hombre nega-te, dos vezes. Voir et surmonter, se rappeler et mourir ou se transformer, évoluer, comme vous voudrez, selon votre miroir de mots… et tuer, tuer, tuer beaucoup de mythes, de mites et autres dieux aussi… ombres des ombres… Une des erreurs de logique les plus ordinaires est celle-ci : quelqu’un est envers vous-nous véridique et sincère, donc il dit la vérité. C’est ainsi que l’enfant croit aux jugements de ses parents, ou le chrétien aux affirmations du fondateur de l’Église. « Ah ! saintissima ignorançia : qui est père, fils et esprit saint de tous les mensonges… de tous les langages inachevés. Non ! je me suis trompé, j’ai tout faux, j’ai péché. C’est pécher n’est-ce pas ? J’aurais dû dire non pas mensonges, mais vérités, achevées, parachevées… jeux de miroirs… Mais Non ! le doute partout : alors oui mensonges ! Là, « bordel », je vais atterrir en enfer !!! Prostitution de l’hominien parachevé humain ! ahahaha ! Rire d’enfant jailli des cercueils ! Aille, aille, aille, l’enfer !? J’y suis en enfer. Mais quel enfer ?! « Là où ça sent l’humain ça sent la merde ! » Dans l’arène, ils venaient tous de se faire rabattre le caquet. Tous les P., les pas, les dieux, le dieux, les diables, le diable, les ombres sont à je-nous, à nos pieds. « Ah ! Comme l’espèce humanisée, humaine a bien appris ses leçons, à avoir foi et espoir… à ne rien voir, à s’endormir, oublier, désapprendre la "danse" ! » « Tu ne pensera pas ! » Masse héritière de l’ « image », faite à son image. L’image n’est pas le réel, le monde vrai réplique du monde apparent n’est pas le réel, même si c’est par elle, par eux qu’il est aussi possible d’appréhender ce réel, de voyager dans ce réel. Avec autant de « puissances », de pouvoir, autant de possibilités, comment l’humain peut-il être si pathétique, si paresseux ? Les masses, l’égalité par le bas ?! Apeuré et esclave de ses propres pseudo-vérités, pseudo-mensonges, pseudo-pensées, ne reconnaissant même pas les « objets » que les vieux P. ont « inventés », « créés », « découverts » pour naviguer dans cet inconnu là-dehors… los P. y sus verdades « diabolos » L’humain assiste assisté ; il est encore un enfant… qui a peur de ses ombres. Le breacher-guerrier-miroir-de-l’infini lui a surmonté sa jeunesse : après s’être replié sur lui-même et là, au-dedans de lui, il a renversé toutes les sciences admises jusqu’ici et les a reconstruites… devenu enfant sans honte, hors de la horde. La victoire est pour l’enfant, orphelin, retourné au blanc des origines. Pour le breacher, un commencement autre… Il n’est la suite de personne. Ce n’était pas le diable qui l’avait convoqué, c’était lui, le guerrier-breacher, pour en jouer, pour se jouer de lui, et de ce monde et de ses demi-vérités. Il-je-nous avons beaucoup ri devant tant de « manches » par-ci, « manches » par-là… J’ai même applaudi… Il est si vrai, si grand… Acteur !!! Le meilleur rôle sans le savoir, et c’est lui qui le joue, encore et encore, éternel retour, illusion, jeu de miroir. Le diable porte le sceau (ou le sot) inconscient, ignorant de l’homme-humain… Bouffon… Il croyait vraiment être fait de chair… il était à la merci du guerrier-danseur. danza Futilis A ce banquet, notre banquet, le diable voit rouge, il lâche tout son pouvoir, toute sa connaissance : « Venez, connaissez-moi, mangez-moi, mais je ne cesserais pas d’exister pour autant. » Et je-nous de répliquer : « Oui ! Ombre diable ! Peu importe ce que l’on connaît, ce qui compte c’est ce que l’on fait de ce que l’on connaît et de ce que l’on ne peut connaître: incarnons-nous pour la surprise ! » À cette table, dans ces sables, les voies, les voix se chevauchent ; dansant, les mots habités empruntent les bouches -&endash; manifestation, visibilité-son &endash; et offrent des trous mélangés, embrouillés où il faut plonger pour pénétrer le réel, l’inconnu, l’inconnaissable: « Croyance et réalité? Fausses jumelles d’un monde d’en-haut &endash; le cerveau &endash; où les interstices sont trop subtils pour des esprits finis, figés, humains. Il faut raffiner l’énergie, et passer les interstices, mais c’est là la subtilité de ceux qui s’incarnent dans ce qu’ils connaissent, ce qu’ils savent et dans ce qui reste inconnaissable : les Breachers sont de ceux-là… Il n’est pas besoin d’être réel pour exister, non, vieux diable ! il suffit de croire. » La croyance, voilà la confusion, l’ambiguïté, le mystère, le détail par lequel certaines choses peuvent être sans être. Voilà comment le diable s’est joint au vieux dieu et réalise la destinée à laquelle il était lui aussi condamné par ses croyants, ou découvrants ( ?) endormis: né d’entre les (s)ombres pâturages, là où vivra l’humain, vivra le diable, les dieux, et ça sentira la merde…et là où mourra l’humain dans l’hominien, le diable mourra… Mais de même que pour dieu, avant que cela n’ait un impact sur la structure même de ce qu’est devenu l’être homo sapiens sapiens, trait d’union, masse inaccomplie, l’enfer et son "dieu" riront encore beaucoup des humains, de ses ignorances, et se joueront encore et encore des ombres de leurs ombres. los antepasados: aún dormidos Alors que tout soit damné… Les découvreurs de je ne sais quoi, comme beaucoup avant eux, n’ont qu’à parler, dire à qui voudra entendre que le diable est mort… peut être deviendront-ils eux aussi "roi" : « Ode aux nouveaux prophètes, et aux nouvelles sciences et autres savoirs sans nom ! » Il y a si peu d’oreilles, de corps pour vos vérités… voyez seulement ces autres oreilles, ces autres corps qui connaissent déjà votre bonne nouvelle. Qu’en ont elles fait, qu’en ont fait ces corps humains ? Ces corps et ces oreilles, qui voulaient entendre et faire… comme, comme par exemple les intellectuels ou les P.. Ils sont faiseurs de révolutions de pacotilles ! Guerriers encore inachevés. Ils ne savaient, ne savent rien de l’art pragmatique des révolutionnaires véritables, des guerriers véritables, des hominiens véritables, des incarnants : les guerriers nouveaux, hybrides, eux, oui, sont les oreilles, les corps… Ils sont déjà les connaissant-incarnant. Moi, je me souviens de moi-même et je meurs chaque fois que des êtres comme eux, breachers, ou guerriers, ou autres Shukabai, me rappellent à eux, à ma réalité, à l’infini. Les guerriers atomiques sont de véritables miroirs de l’infini d’ici et maintenant. Au milieu des sables, c’est avec la lune et les étoiles, leurs sœurs quantiques, mécaniques, ondulatoires, dans un accord de cordes, qu’ils dansent et qu’ils sont des hominiens véritables; ils ont pris la forme de leur rêve…ils ont accouché de leurs rêves. Chez eux, une paix étrange est devenue la force qui gouverne leur vie, et les actions des humains n’affectent plus ces guerriers… Alors imaginez, moi, ombre-diable, comment pourrais-je affecter de tels êtres réels ? Dans l’arène temporelle, je ne suis pour eux qu’un pantin qui s’écrase lourd, balourd devant les ombres-chiffons, rouges-flammes… Et Tes intellectuels, eux aussi ne comptent pas. Ils restent à la porte, guerriers ratés : s’ils veulent certes parfois véritablement entendre, ils ne peuvent, ne savent écouter. Au mieux, ils n’entendent que le temps de penser, leurs propres pensées (et puis, sont-elles vraiment leurs, ou, étant indulgent, toutes leurs ? Ces pensées sont vieilles, aucun véritable nouveau langage d’action derrière leurs horizons)… Le temps de penser… ? Et qu’est ce que ce temps de penser change pour ces non-Boe, ces non-pragmatiques, pour ces êtres malades d’un mal qu’ils ne savent pas? Rien, rien du tout pour eux. Voyez-vous, ici, dans le cas du diable, le cas qui me concerne, comme dans tous les cas désormais, il ne suffit pas de dire, de penser que le diable n’existe pas, il ne suffit pas de dire qu’on ne croit pas au diable, il faut le désapprendre, car à sa façon il s’est immiscé presque partout dans le, dans les « mondes » des humains. À sa façon, car la fabrication de ces « mondes » par tous les P. et leurs vérités se faisaient avec la construction d’un diable ou des diables et autres dieux ou autres sciences : vérités simplificatrices, naïves, primitives : "Monde vrai", réplique du "monde apparent". Non il ne suffit pas de le dire…Ces oreilles-là ne sont que de grandes masturbatrices de la pensée… Masturbatrices et stériles… l’homme, l’humain de la masturbation stérile, dans l’instant, dans la pensée, ne change pas depuis des siècles et des siècles de domestication, d’esclavage, enchaîné qu’il est à ses propres « créations », aux ombres de son penser… ces masturbateurs de l’instant et de la surface ne transvaluent, ne vivifient rien pour eux et encore moins pour les autres… ni pour le nombre, les masses, l’assistante assistée. Émigrée du réel, leur réalité est de donner corps à un monde fantôme, ombres des ombres… espejo Mais une telle erreur, et donc ma nécessité vitale d’être, est pour eux salutaire, car pour voyager dans cet infini-là, dehors, il faut des outils, une ou des structures de traitement d’informations "intérieures" et "extérieures"&endash; dichotomie prisonnière ici aussi du langage-vision premier, simplificateur, née dans un climat primitif et des préjugés des plus naïf d’un être, d’une espèce en devenir qui ne savait pas, ne sait pas encore traiter avec les puissances de sa nature. Des puissances si subtiles, si raffinées qu’elles ont le pouvoir de mener l’être qui sait les chevaucher jusqu’aux portes de l’infini, et au-delà de Planck… Or les masses ignorent ce Planck-océan et n’ont pas d’autre choix que cette erreur pour toute vie… Leurs vérités ne se soucient peu ou pas de la réalité… leurs vérités, prisonnières de ce langage réducteur -&endash; et de sa grammaire &endash; leurs pensées vieilles et figées, mortes, ont effacé, banni la réalité… Sans cette structure de l’erreur qui nie la réalité et donne corps aux ombres des ombres, pour ces êtres en devenir, enchaînés à cette inversion de toutes les valeurs, de tous les mondes, il n’y aurait rien ! »( ? guillemet ? ) Le breacher danse et esquive, le diable se retrouve encore à je-nous, à genoux: « Pauvre diable ! À tout instant la Rencontre, la possibilité de rencontrer cet infini, là, dehors existe… même si toute vraie rencontre, toute vraie découverte est sœur de la solitude la plus abrupte, et est personnelle… hors de la horde. » Le guerrier s’est engagé seul dans l’arène dans ce repas abstrait, dans cette danse, ce voyage, un voyage de retour et sans retour. Un retour victorieux, après être descendu en enfer. De l’enfer, il-je-nous ramène des trophées. Le scalpe, le verbe du diable, est une de ces trophées. La compréhension. Le penser n’est qu’un regard… certes un regard puissant. Les possibilités de l’hominien sont si vastes et si mystérieuses, que plutôt que d’y (de les ?) penser, certains choisissent de les explorer, de les habiter. diabolos : sombra de sombra En enfer, après avoir voyagé dans les hauteurs les plus glacées sur les ailes de l’Aigle, sous sa plume la vision redevient d’airain, danse hominiène nue. La nuit, le jour ne sont plus que ce qu’ils sont, des mots qui séparent l’inséparable, des artéfact-inventions parmi d’autres qui se peuvent déformer sous l’œil de ceux qui ne savent pas ou plus, des descriptions et leurs lots d’ombres oubliés, abîmés dans l’humain, cet hominien prématuré, inachevé… Et le diable à nouveau n’est plus que seulement le diable: il est nu, il est aussi le verbe, et seulement le verbe, comme d’autres, outil magique et terrible en puissance. Et l’enfer, l’enfer est aussi le voyage. La vie peut reprendre son vol interrompu artificiellement chez et par cet homme-humain. L’hominien qui est descendu dans les sables et a digéré ce diable s’est retrouvé ; enfin il peut plonger dans cette vie. Elle l’a toujours attendu. La vie est devenue ou redevenue le voyage; il n’y a plus de destinée… un tel homme a repris la route des étoiles, avec ses outils, ses artefacts magiques, sa fiction à l’œuvre, avec sa totalité, lié à nouveaux aux cosmos, mais cette fois il n’est plus esclave de cette ignorance qui parlait aux ancêtres et qui les confondait avec les étoiles, leur inventant un langage, un destin dans le ciel et quarante je-ne-sais quelles croyances et autres empires du soleil ; 40 ou mille et un soleils, ou l’éternel retour, illusion rythmée par la beauté originelle d’une voie lactée et autres lumières… éternel mouvement. Un tel être est redevenu sa propre lumière, il s’est souvenu de lui-même. Et bien qu’ayant à faire face à la lumière de milliards d’étoiles, il reste intact, fier, sans trembler, sans vaciller, car il ne prétend plus être que ce qu’il est : un simple hominien, fragment, mouvant guerrier fondu dans cette danse avec la lune, le soleil et les étoiles, avec l’infini, l’éternité, là-dehors… ballet magique, énergétique et génésique de cordes mystérieuses, vibrantes, aimantes : l’homme-hominien-hua n’a jamais réellement quitté cette danse d’accordé de cordes, il s’est juste perdu un instant dans son costume humain, dans ces gradins où il a oublie le rythme… La danse est éternelle, au-delà de toute ignorance, de toute erreur, de toute confusion des genres, de toute simplification, de toute morale, de tout bien et mal, de tout langage, de tout humain, de toute humanité, de tout hominidé, de toute espèce… elle est. « Descendez dans l’arène ! » Le diable danse et tremble devant le guerrier, le temps de penser, de disséquer le réel et le vrai de ses ombres… L’enfer et tous ses effets de cornes, de manches : un bruit de réel fragmenté, une croisade de pensées à effet de poupées russes ; quelque chose de chaotique qui s’étire dans tous les sens et qui, s’épuisant, semble sans sens, qui se perd et voyage en deçà et au-delà du langage et de la pensée humaine. La structure même du penser qui se regarde lui-même… château de cartes… laissant ici et là portes et fenêtres ouvertes, quelques interstices sur le réel, inconnu, inconnaissable… Le diable aussi, à l’heure de sa mort s’attachera ainsi aux choses… lui aussi, doit avoir ses motifs. à je-nous : sin sombra Tout était là. Ce diable et ses ombres, tout les P., les pas, les dieux, le dieu, Nhande, Boe, le guerrier, vous, moi, l’inconnu, l’inconnaissable, tout tous, nus, contemplés par l’éternité. Tout a toujours été là. Tout est toujours là. G.G.M.. Ni passé, ni futur, ni présent, il n’y a que ici et maintenant. Une scène d’éternité où se jouent des actes uniques, magiques, mystérieux, infinis. Et c’est là, c’est là que le diable s’est chié dessus, littéralement mort de peur, dans sa merde, ombre humaine. Dieu est mort, le diable aussi…() Comme ils sont nés, ils ont vécu… et ils sont morts : ombres fonctionnaires de notre fonctionnement, ombres des ombres étranges, étrangères au monde réel, ombres de nos chimies, ombres de nos pensées… de notre étrange génie… Et le diable alors ne fut plus le diable, il était LE diable, notre diable à je-nous : « diable sin sombra, tu es Beau ! » Combien de fois le vieux diable devra-t-il encore mourir ? Alors j’ai fait un rêve, j’ai eu un rêve, j’ai un rêve… j’ai attrapé ce rêve… un rêve où chaque être n’aurait plus peur de marcher la nuit, où chaque être aimerait aussi, comme il aime la lumière, douce et dure, la profondeur, la douceur et la terreur de l’obscurité… un rêve où chaque être aimerait aussi la pluie… chaque goutte ou chaque rayon alors je caresserais ces visages, ces corps, fiers… retrouvés. J’ai fait un rêve… il attend d’être attrapé, d’être insufflé, inspiré, il est là, là-dehors. ággelos soñando Les guerriers-breacher ont joué avec le diable, ils jouent, joueront avec la chair : ils sont tantôt chair incarnée, tantôt verbe fait chair pour un avenir qui assemble, rares nous ensemble, ils sont une armée d’âmes belles, aventureuses, singulières o combien ! Enfants du mystère de la totipotence du semen et soma réunis, ils rient au désastre. Leurs cellules sont aux aguets pour rire et aimer, fins prêts pour les fictions Nouvelles à l’œuvre. Ils sont figures de Pure Fiction réinventée dans une immunité restaurée pour… pour une vie plus élégante dans un espace d’exception qui pénètre la terre et fait renaître des petites sphères au milieu des cendres des anciennes sphères défuntes. Les breachers-hybrides permettront, permettent d’en finir avec l’ancien-sapiens-sapiens, fait humain, en créant le fondement d’une nouvelle épopée sin sombra de sombra. Nouvelles fictions et nouvelles généalogies aussi à l’œuvre de non-dieux : Mystery and Totipotencia , Pluri-Multipotencia et voilà Mytoplumus ou Mytotem verbalisés. Avec celui là Prosthesis, Futilis, ou Altererotica, sont d’autres non-dieux découverts redécouverts ailleurs. Et le hasard, aussi, est de la partie. La qualité de sourire du breacher est reflet de ce hasard innocent et de son sens de l’humour. Alors pour vous, guerriers-breachers, toujours en devenir, miroir de l’infini, une nouvelle épopée, oui, pour que la vie soit bonne à regarder. Et pour cela il faut que la vie soit bien jouée et, bien-sûr, avec de bons acteurs. Vous ! Vous qui vous êtes élus vous-mêmes, vous-nous breachers et nos « frères », cœurs de chair, figures immanentes engendrées qui ont retrouvé tout le sérieux du jeu, enfant. Les Breacher-guerriers ou les Enfants sans honte, ont surmonté, plumé leur jeunesse, par Grâce, Hasard et Mytoplumus et autres non-dieux . Ils viennent, ils viennent fertiles, féconds, gravides, rieurs… Totipotence. Ontogenèse. Gène égoïste. Phylogenèse ? J’ai attrapé cet autre rêve: élus eux-mêmes, un jour, oui, peut-être, ils deviendront un peuple, une lignée inédite. Amen-Acta-Fabula L’homme sans ombre, ou plutôt l’hominien sans ombre ou plus subtile encore, un je ne sais quoi en mouvement sans ombre. Le monde des humains monte et descend, et les humains montent et descendent avec leur monde ; mais ce qui n’a plus d’ombre, et qui a appris ou réappris à chevaucher son « génie » sauvage, cosmologie de cordes, n’a plus rien à voir avec ses semblables, il n’est plus tout à fait un humain, un homme, ou mieux, il n’est plus qu’un homme, un hominien. Il a quitté à tout jamais les « mondes » des humains. Sans retour possible. En tant que réalité, la mort des mondes fantômes (où tout est « théâtral » sans qu’on le sache) peut entraîner avec elle l’homme qui ne saura dépasser le mur, le miroir des mots, du verbe, de sa chimie… Jeux de miroir qui dynamitent dans tous les sens (tous azimuth ?). Après avoir été perdu dans l’océan infini, au milieu des icebergs, des îles ou autres vieux îlots du langage, du penser, ce je ne sais quoi sin sombras sans nom a pragmatiquement dépassé le mur du langage. Et le langage actuel n’est pas la limite du penser… juste son horizon. Penser existe aussi au-delà de ce langage, et de sa grammaire, et l’homme dans cet inconnu peut, doit, se doit, aussi, de construire, inventer, réinventer d’autres langages. Mais le penser n’est pas non plus la limite de la nature de l’homme-hominien. Magnifique, merveilleux, magique, terrible, mystérieux, silencieux et solitaire, ce je ne sais quoi peut dépasser le mur de l’homme… ce je ne sais quoi ne peut plus se mentir à lui-même, il compose désormais avec l’infini qui l’entoure et qui entoure sa propre création, il est devenu auteur de lui-même, il est devenu le créateur, non-humain, non-homme. Hominien, mouvement breacher. Et Au-delà du langage, du penser, au-delà de l’humain, de l’homme, de l’hominien, il y a encore l’infini… Mouvement d’éternité… sans retour. a corrida du diable Para vos irmanos : Jaherson
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