Oratorio: Variation on a Theme by Josef Bor
Oratorio: Variation sur un thème de Josef Bor
|
|
|
|
Details of Oratorio, THE PROCRUSTES TRIOLOGY, 1994-1998
Oratoriois subtitled Variation On A Theme by Josef Bor. It is composed of seven sculptures, a predella fragment, and a leaning wall 8’ x 30’ broken into two 8’ x 8’ diptychs on either side of an 8’ x 12’ central panel. Flowing and weaving beneath the titled theme is an intricate fabric of procrustean constraint, amputated desire, and distorting hate. Astonishment and absurdity are woven there, too. The chorus of images intends to cast into metaphor the significance of art in the face of death, the supreme confrontation of the real and the actual. This was a thrilling grid to work on. The paradoxes are so ironical, the conflicts between actual and real so black in ironic display, and the details so rich in dramatic aside that there exists no pressure toward completion. Everything left to be said can be said here - or so it seems. I cannot imagine a truer portrait of Procrustes in so capricious a mode. A carnival of horrors. A chorus of ignorance and deceit. Black, black, black, His glee apparent…. Would you assume that Procrustes lacks humor? Come now. If you find no humor in my acts and atrocities it reveals your lack of wit - not mine. Robert Cremean Eichmann was there and so was Moese. The event was the Verdi Requiem presented with full orchestra and chorus… "The summer of the year 1944 was a time of storm.The shattered and demoralized German armies were retreating on all fronts, the German cities were transformed into heaps of bizzare ruins, and Hitler, inflamed into open madness by the attempt on his life, scattered death in the ranks of the Wehrmacht. The Nazi empire was collapsing to its very foundations. "None of this interfered with Eichmann’s plans. The tactics of his ’final solution of the Jewish problem’ in the field of Central Europe remained unchanged. Construction was completed on the strictly secret and perfectly disguised Birkenau work camp at Neu Berun which had a capacity of ten thousand human bodies per twenty-four hours. And the chief device by which the disguise was maintained, a great assembly camp, the ghetto of Terezín, heretofore a place of suffering, hunger, and death, was in the short space of a few weeks rebuilt and decked out into a gigantic, astonishing film set, commissioned for the penultimate act of the tragedy of Terezín. In accordance with Eichmann’s scenario, living people had to help create this film set. And they believed in it; they began to hope and to live." The Terezín Requiem by Josef Bor The performance was cut to an hour’s length to accommodate the official entourage, and the entire group of musicians was shipped off to Auschwitz a few days later. Procrustes is omnipresent; no myth he. He lives in simplistic answers and expedient solutions…. Artists are his favorite guests. From The Tenth Arch by Robert Cremean Published byManuscript Press
|
Oratorioest sous-titré Variation sur un thème de Josef Bor. Il est composé de sept sculptures; un fragment "predella"; et un panneau penché de 5 x 10M; séparés en deux dyptiques de 5 x 5M à chaque côté d’un panneau central de 5 x 3M. Flottant et courant sous le thème du titre nous découvrons une intrication de contraintes procrustéennes, de désirs amputés, de haine distordue. Y sont tissés également l’étonnement et l’absurde. Le choeur des images tend à mettre en scène dans la métaphore la signification de l’art face à la mort, la confrontation suprême du vrai et du réel. Travailler à même cette matière fut fascinant. Les paradoxes y apparaissent si ironiques, le conflit entre le vrai et le réel si noir dans son agencement ironique, et les détails si riches en écarts dramatiques, qu’on se sent libre de toute la pression d’achèvement; tout ce qui reste à dire ici peut se dire - du moins il nous semble. Je ne peux imaginer portrait plus vrai de Procruste sur un mode si désinvolte. Un carnaval d’horreurs. Un chant d’ignorance et d’imposture. Noir, noir, noir, et jubilatoire… Crois-tu que Procruste manque d’humour ? Allons donc ! Si tu ne découvres l’humour dans mes actes et mes atrocités; cela montre ton manque d’esprit - pas le mien. Robert Cremean Eichman était là tout comme Moese. L’événement était le Requiem de Verdi représenté avec orchestre et choeur au complet… "L’été de l’an 1944 était un temps de tempête. Les armées allemandes secouées et découragées battaient en retraite sur tous les fronts; les villes allemandes étaient transformées en monceaux de ruines étranges et Hitler, poussé à la démence publique par l’attentat qui fut commise sur sa vie, semait la mort dans les rangs de la Wehrmacht. L’Empire Nazi s’effondrait sur ses propres bases. "Rien de tout cela ne devait entamer le projet d’Eichmann. Les tactiques de sa "solution finale pour le problème Juif" dans la région de l’Europe Centrale demeuraient inchangées. La construction du camp de travail parfaitement camouflé de Birkenau fut complétée à Neu Berum; avec une capacité de dix mille corps humains toutes les vingt-quatre heures. Et la devise maîtresse au moyen de laquelle le camouflage fut maintenue; un grand camp de rassemblement, le ghetto de Terezín, auparavant un endroit de souffrance, de mort, fut reconstruit en l’espace de quelques semaines et recouvert par un décor de film gigantesque et étonnant, commandité pour le pénultième acte de la tragédie de Terezin. Conforme au scénario d’Eichmann, des êtres vivants devaient aider à édifier ce décor de film. Et ils y croyaient, ils commençaient à espérer et à revivre." Le Requiem de Terezín par Josef Bor La représentation fut écourtée jusqu’à une longueur d’une heure parce que cela convenait à l’entourage officiel; puis le groupe entier des musiciens fut embarqué pour Auschwitz quelques jours plus tard. Procrustes est omniprésent; pas de mythe ici. Il vit de questions simples et de solutions expéditives… Les artistes sont ses hôtes favorits. In The Tenth Arch,par Robert Cremean/ Publié par Manuscript Press
|