- Séminaire de philosophie contemporaine -
Le 26 mars
de 17h15 à 19h00
Présentation :
Au début du vingtième siècle, on a accusé la théorie de la connaissance de Kant d’être devenue caduque face aux
révolutions relativiste et quantique. La relativité semblait invalider l’esthétique transcendantale (la doctrine de
l’espace comme forme a priori de la sensibilité), tandis que la mécanique quantique était réputée
invalider l’analytique transcendantale (en particulier la doctrine de la causalité comme forme a priori de l’entendement).
Mais quelques philosophes néo-kantiens (particulièrement E. Cassirer, le jeune H. Reichenbach, G. Hermann, etc.) ont
défendu avec succès l’idée que ces problèmes peuvent être surmontés. Trois stratégies d’adaptation de l’épistémologie
transcendantale au défi de la physique moderne ont été proposées: 1) La restriction des principes a priori de Kant au
domaine de la connaissance de l’environnement immédiat de l’être humain ; 2) La recherche de principes a priori encore
plus généraux que ceux de Kant, aptes à rendre raison non seulement de la physique newtonienne, mais aussi de la
physique moderne ; 3) La relativisation et l’historicisation des formes a priori. On montrera que la stratégie de base de la
philosophie transcendantale, à savoir la « révolution copernicienne », ou attitude réflexive en philosophie de la
connaissance, n’a jamais été aussi indispensable à l’intelligibilité de la physique. Cette stratégie sera appliquée à la
justification de la structure de la mécanique quantique.
Les cours du séminaire se déroulent au Lycée Louis le
Grand,
salle M 165, 123 rue Saint-Jacques, Paris 5e.
Pour toute demande de
renseignement, veuillez contacter :
Seminaire.de.philosophie.contemporaine@hotmail.fr
Martin Fortier – interne, Lycée Louis le Grand, 123 rue Saint-Jacques, 75005 Paris